
Et si on choisissait notre prochaine destination autrement ?
0
L’impact environnemental d’un voyage ne se limite pas au vol. Le type de destination que l’on choisit influence aussi tout ce qui se passera sur place.
Par exemple, un hôtel consomme environ 300L d’eau par personne et par nuit, soit le double de la consommation d’un habitant classique. Un chiffre qui change notre perception quand on voyage dans une zone où l’eau est rare.
Le réseau de transports disponibles, l’origine des aliments que l’on consomme, la nature des activités proposées ou encore la provenance des souvenirs vendus façonnent également notre empreinte. En privilégiant des lieux où l’hébergement est sobre en ressources, où l’on peut se déplacer facilement sans voiture, manger local et pratiquer des activités à faible impact, on commence déjà à voyager autrement… avant même d’avoir réservé son billet.
Utilise un outil comme le calculateur CO₂ d’EcoTree pour visualiser l’impact global de ton prochain voyage. C’est souvent révélateur — sans être culpabilisant.
Un voyage peut dynamiser l’économie locale… ou l’étouffer. Dans certains quartiers touristiques, les loyers ont tellement augmenté que les habitants ont dû partir, remplacés par des locations saisonnières.
La bonne nouvelle ? En choisissant de loger chez l’habitant, de manger dans de petits restaurants familiaux et d’acheter directement à des artisans, on crée un impact positif tangible.
Rizières, volcans, récifs… Ce sont souvent les trésors naturels qui nous attirent. Mais ils sont fragiles.
Quelques bonnes pratiques simples :
El Jem - Tunisie
La forêt domaniale de Saint-Germain
Je suis persuadée qu’on peut tous voyager autrement, à notre échelle. Sur Voyager Mieux, je mêle conseils pratiques et récits de terrain, pour inspirer sans culpabiliser.