Zéro plastique en voyage : nos gestes simples pour protéger la planète
On a tous déjà vu cette image : une plage paradisiaque jonchée de déchets, ou une tortue piégée dans un sac plastique. Et franchement, ça fait mal. Quand on voyage, on cherche la beauté, la découverte, l’évasion… mais parfois, on laisse malgré nous une trace invisible (et bien trop durable).
Et si on changeait ça, un petit geste à la fois ?
Pourquoi le plastique en voyage est un vrai problème
Quelques chiffres qui piquent un peu :
- Entre 8 à 12 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans les océans
- 1 million de bouteilles en plastique sont vendues… chaque minute dans le monde
- Le plastique met des centaines d’années à se dégrader. Et en attendant ? Il se fragmente en microplastiques, contamine les écosystèmes et finit parfois dans nos assiettes.
Et dans certains pays, le problème est encore plus visible. On pense notamment à la Tunisie, que l’on connaît bien : l’eau du robinet n’est pas potable, donc l’achat de bouteilles en plastique est quasi systématique. Les infrastructures de tri sont limitées, les plages parfois envahies de déchets, et les alternatives durables encore trop rares.
Des pays qui montrent l’exemple
Certains pays ont pris des mesures radicales, et c’est encourageant !
- Rwanda : Interdiction des sacs en plastique non biodégradables depuis 2008 et l’utilisation des plastiques à usage unique depuis 2019. Un exemple à suivre !
- Kenya : Des lois très strictes contre les entreprises fabriquant, utilisant ou important de sacs plastiques à usage unique.
- Tanzanie : Interdiction des sacs en plastique depuis 2019.
- Union Européenne : Interdiction de nombreux plastiques à usage unique depuis 2021.
Nos gestes zéro plastique testés (et à tester)
On ne va pas te vendre un mode de vie parfait. On est en chemin, comme toi. Mais voici ce qu’on fait déjà… et ce qu’on a prévu d’intégrer progressivement dans nos futurs voyages.
Déjà adoptés :
- La gourde (notre alliée de toujours)
Depuis des années, on ne part jamais sans. C’est devenu un réflexe, en ville comme en voyage. En Tunisie, comme l’eau du robinet ne se boit pas, on a dû acheter des bouteilles — mais on cherche une solution avec une gourde filtrante (si tu as une reco, on prend !) - La serviette microfibre
Compacte, légère, ultra pratique. Elle sèche vite, prend zéro place, et évite l’usage de serviettes en papier à l’aéroport ou à l’hôtel. - L’emballage réutilisable pour l’avion
On a remplacé le papier alu par un bee wrap (tissu enduit de cire d’abeille). Idéal pour garder un sandwich ou quelques snacks.
En cours de test lors de notre voyage long en indonésie et vietnam :
- La gourde filtrante
On hésitait un peu, mais on compte la tester en Asie cet été. Promis, on vous fera un retour complet ! - Le kit de couverts
Parfait pour les marchés ou les stands de street food. Marre des couverts en plastique jetés après 2 minutes d’usage. - Le sac à vrac pliable
Pour aller au marché ou acheter des fruits sans sac plastique. Léger, pratique, et ça évite les sachets jetables. - La pochette à cosmétiques solides
On va tester très bientôt un shampoing et une crème de corps solide et plus tard pourquoi pas un déodorant et un dentifrice solide. Moins de liquides, moins de plastique, plus de simplicité !
Mais… pourquoi le plastique reste encore si présent ?
C’est paradoxal, non ? On sait que le plastique pollue, on en voit les dégâts partout, et pourtant, on continue d’en utiliser, surtout en voyage.
Alors, pourquoi ?
- Parce qu’on pense que ça ne changera rien à notre échelle.
- Parce que c’est perçu comme une contrainte logistique (« trop chiant à préparer », « j’ai pas le matos »).
- Parce qu’on ne sait pas par où commencer, et qu’on n’a pas toujours les bons réflexes quand on fait sa valise.
- Et parfois, tout simplement, parce que ce n’est pas une habitude ancrée. On agit par automatisme.
Pourtant, c’est l’un des gestes les plus simples à mettre en place. Moins lourd qu’arrêter l’avion, plus visible que composter, plus accessible que changer toute sa garde-robe en mode éthique.
Et c’est aussi l’un des plus encourageants, parce qu’on voit tout de suite la différence. Un sandwich sans film plastique. Une gourde plutôt qu’une énième bouteille jetée. Une salle de bain sans emballage qui déborde.
Ça se voit. Ça se sent. Et surtout… ça inspire.
Conclusion : pas besoin d’être parfait pour faire une vraie différence
Réduire le plastique en voyage, ce n’est pas un effort surhumain. Ce n’est pas réservé aux voyageurs extrêmes, ni aux minimalistes ultra organisés. C’est à la portée de tous, et c’est l’un des premiers pas les plus concrets qu’on peut faire pour voyager plus responsable.
On ne fera jamais tout parfaitement — nous non plus. Mais chaque petit geste compte.
Chaque gourde remplie, chaque sac plastique évité, chaque savon solide glissé dans la valise, c’est un pas dans la bonne direction.
Et si ton voyage devenait aussi l’occasion d’adopter un nouveau réflexe durable, qui te suivra bien après le retour ?
Tu as une autre astuce zéro plastique qui te suit partout ?
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